Vous brisez le souffle de notre poésie :
Vous cherchez à imposer vos tristes pensées
En flétrissant l’éclat des écrits du passé.
Surréalisme ingrat tu nous hais et nous déchires,
Tu détruis nos espoirs pour asseoir ton empire
Et nos cœurs affamés de grandes évasions
Sont aussitôt saisis par d’étranges visions.
Demain j’échapperai à ta coupe sauvage,
Jamais je ne viendrai goûter à ton breuvage
Mais j’irai m’imprégner des ondes romantiques
Qui bercent les esprits de rêves poétiques.
Je m’y délecterai d’un bonheur partagé
Me laissant entraîner vers un port ombragé
Et je m’enivrerai d’étoiles scintillantes
Sous un ciel impérial aux couleurs chatoyantes.
Vole, vole mon cœur vers les astres en fleurs,
Vole jusqu’au zénith pour assécher tes pleurs :
Un vent y a semé des parfums agressifs
Pour éloigner de moi les penseurs corrosifs.
10 Janvier 1970
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