Sans jamais redouter cet univers sauvage
Qui pouvait chaque instant transformer en mirage
Mes célestes gardiens, protecteurs des enfants.
Hier a disparu cet auguste berceau,
J’ai grandi insensible aux attaques de haine
Et j’ai vite conquis ce rang de capitaine
Qui m’a permis de fuir sur mon divin vaisseau.
Tant de jours ont passé et de ma citadelle
Je scrute l’horizon pour voir le carrousel
Qui amène vers moi, comme un cadeau du ciel,
Celui que je voudrais avoir pour sentinelle.
Ce matin j’ai VINGT ANS et j’oublie les hivers
Qui m’ont ensorcelée car je cherche sur l’onde
Les traces d’un bonheur dont la source profonde
M’enchaîne à tout jamais à des êtres très chers.
20 Janvier 1970
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