Dans un voile d’amour, de paix et de douceur ;
Il reflète gaiement dans le bleu de mes yeux
L’éternelle chaleur d’un astre merveilleux.
Dieu flamboyant, séduisant courtisan,
Tu mêles tes rayons au souffle de l’autan,
Tu épands sur mon corps et mon esprit obscur
L’onguent constellé d’or et parsemé d’azur.
Que ne puis-je rêver au-dessous de ton aile,
Fredonner la vertu de mon âme fidèle,
Apaiser à l’envi la fièvre qui m’agite
Et libérer enfin la rage qui m’habite.
Que ne puis-je à présent, palpitante et sereine,
Apprécier longuement les parfums qui m’enchaînent,
M’élever jusqu’au cœur de ta douce clarté
Et savourer le miel de ton éternité.
Dès demain je suivrai un tout autre chemin
Et je m’installerai dans le vaste jardin
Où je cultiverai des fleurs de liberté
Aux senteurs irisées de la fraternité.
17 Mars 1970
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