mercredi 21 mars 2012

DES REVES D’AMOUR

Viens vite t’allonger tout près de ces fleurettes,
Boire en leur calice le nectar qui jaillit
Chaque matin pour être aussitôt englouti
Dans le berceau de leur vie féconde et secrète.

Libère ton esprit sur leurs flots ondoyants
Créés pour caresser ton corps fragile et beau,
Allonge-toi sans bruit près d’un frêle arbrisseau,
Sur la couche sauvage aux parfums chato

Viens transmettre à mon corps la fièvre qui t’enflamme,
Rapproche-toi de moi et dépose des fleurs
Sur mes lèvres glacées : fais vibrer de bonheur
Par tes fougueux baisers mon cœur qui te réclame.

Une force inconnue m’abreuve de ses feux
Et vient me dessiner le plus tendre mirage :
Celui de tes yeux bleus qui partent en voyage
Dans le fond de mes yeux fatigués mais heureux.

                 11 Mai 1970

Aucun commentaire: