Nul ne réagira à tes cris douloureux ;
Demain tu entendras tes bourreaux démentir
Avoir brisé l’élan de ton coeur chaleureux.
Pourquoi veux-tu briser l’antre de tes entrailles ?
Pourquoi veux-tu gésir dessus ce sol obscur ?
Panse plutôt tes plaies, bâtis quelques murailles
Et laisse s’envoler ta plume vers l’azur.
Elève ton esprit jusqu’au clair firmament
Car il y brillera à l’abri du grand Astre ;
Ton cri sera alors comme un chuchotement
Qui mettra ton esprit à l’abri du désastre.
Danse et vole gaiement jusqu’au bout du mystère
Ton cœur est impatient de voir l’éternité ;
Poète laisse choir cette lourde atmosphère
Car l’homme a entaché notre fraternité.
19 Janvier 1970
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